BLACKTHORN
............................ meet me on the battlefield,
even on the darkest night
i'll be your sword and shield, your camouflage and you will be mine
☾ pseudo : sarah (atlantis) ☾ avatar : skyler (cutie pie) samuels ☾ querelles : 235 ☾ destiny : 28/09/2017 ☾ territories : t'habites dans l'ouest de la ville, dans la maison familiale, avec ton shérif de père et ta mère. ☾ dustland dreams : ton plus grand rêve, c'est de te tirer de night vale et de t'installer à manhattan, où tu serais une grande journaliste comme clark kent. tu voudrais un pulitzer, toi. tu voudrais changer le monde. rétablir la justice. ce rêve-là, tu l'as mis en pause. ton nouveau rêve, ta nouvelle ambition, c'est dans les abimes de la vengeance qu'elle s'étend. tu veux la justice pour l'amour qu'on t'a arraché, le sang pour le sang, le meurtre pour le meurtre. ☾ relationship : LIAM (†) - amour adolescente, décédé, cause de sa chute TOMAS - protecteur, agacement perpétuel, trouble CASSANDRE - soeur de coeur, patronne, idole
cheveux ombrés de mauve, blouson de cuir orné de clous, épaule négligemment appuyée contre un mur. tu te fonds dans la décor. t'es une ombre parmi les ombres. le jeu des lampes dissimule tes traits, et ça te va bien. t'es qu'une figure sans visage. ce soir, tu n'es pas là en tant que barmaid d'un soir au michangelo - infidélité parfaitement assumée au fair verona où tu bosses d'habitude. ce soir, t'es en chasse. oubliée, la gamine qui se voulait l'âme d'une héroïne, d'une justicière. t'es juste une chasseuse en quête de vengeance, et ta proie, tu la quittes pas des yeux. un capulet. quantité négligeable, probablement, tout comme toi. un pion qui vaut pas grand-chose aux yeux des puissants. un pion qui parle trop. tu l'as fait parler, verre après verre. il a parlé de liam. lui, un petit homme de main à deux sous. il a signé son arrêt de mort. liam. le vieux tube de john denver qui passe dans le jukebox parvient à peine à tes oreilles. annie's song. liam. il est mort tout seul dans sa ruelle crasseuse, sans personne. sans toi. et toi, depuis, t'as plus personne. t'as juste les crimson, ce nid de serpents prêts à mordre. mais toi aussi, t'es prête à verser le sang. tout pour ta vengeance. t'es qu'une gamine avec un flingue dans la poche de son blouson de cuir, brodé d'une rose dont la couleur agresse les yeux. une gamine qui joue au gangster. t'as tellement de colère et de haine, dans les veines. le danger, tu t'en moques royalement. tu veux juste obtenir justice. après, tu seras en paix. la paix. ça te manque. mais night vale a jamais été en paix, et tu le sais. tant que ces gangs seront là, night vale n'aura pas la paix. tu veux les anéantir, tous, tous autant qu'ils sont. tu veux écrire un article si bon qu'on t'accordera un pulitzer à vingt ans à peine. tu veux être à la hauteur des comics que tu lisais plus jeune. tu veux être diana prince, tu veux être clark kent, tu veux sauver night vale de la plèbe. tu fermes les yeux un instant, pour oublier que t'es juste une gamine qui joue avec le feu. et sans prévenir, le type bouge. titube, plutôt. ta cible tient moins bien l'alcool que tu l'aurais imaginé. tu te méfies, pourtant. ces types ont la gâchette facile. tu veux pas laisser le plaisir à ton shérif de père de découvrir ton corps se vidant de son sang dans une rue sale de night vale.
tu mourras pas. t'as l'inconscience de ces adolescents qui pensent vivre éternellement, qui pense que leurs amourettes sont éternelles. tu le pensais. tu le penses encore. t'es aveuglée par tes caprices de petite fille. trop aveuglée pour réfléchir correctement. ta cible bouge, et tu la suis. tu sors de l'ombre, quitte le coin où tu t'étais réfugiée, le mur sur lequel tu t'étais appuyée. tu rabats la capuche de ton sweat bleu sur tes cheveux pour arracher tes cheveux clairs à l'éclat des lampadaires de night vale. t'es une créature de la nuit. une ombre. un instant, tu pivotes sur toi-même, et tu contemples de désert que tu méprises, ta prison. ça sent le sable chaud et les serpents. tu traques ta proie dans les rues sombres. il ralentit, tourne à un coin de rue, s'engage dans un autre tripot. et t'enfonces la main dans la poche de ton blouson, refermant les doigts sur cette crosse de flingue que tu trouves si rassurante. l'arme est si légère entre les doigts. si légère quand tu la sors de la poche de ton blouson, quand son barillet capte la lumière.