☾ pseudo : aurélie ☾ avatar : jack falahee ☾ querelles : 22 ☾ destiny : 29/01/2018 ☾ territories : une caravane dans le sud de night vale. ☾ dustland dreams : il n'a plus de rêves, le gosse. rafael, il a grandi en se disant que les étoiles auraient quelque chose pour lui. qu'elles pourraient changer le monde, changer sa vie. quand il marche dans les rues pourries par la merde et le sang, il se fout de sa propre gueule, en se disant qu'il a jamais été aussi con.
parfois, il se dit qu'il voudrait un choc électrique. une décharge, un incendie. un grand brasier qui lui crame la peau jusqu'à ce qu'il hurle à en crever.
rafael, il veut venger son père, il ne veut pas qu'on l'oublie, il ne veut pas qu'il devienne une ombre de plus au tableau immaculé des Capulet.
rafael, il a envie de ressentir autre chose que la colère, il a envie de retenir ses poings, de plus avoir mal au moins de détester le monde entier pour ne pas l'avoir sauvé.
| . ✦ ⊹ Dim 4 Fév - 23:34 ⊹ ✦ . | | Lost and afraid Young and innocent but getting older I don't wanna be alone Sharper the blade is The easier it scars your soul
l’église a une gueule de mouroir. des putains d’croix accrochées à tous les murs. et il ne la lâche pas, celle qu’il a autour du cou. les mains collées l’une contre l’autre, il regarde la statue de pierre polie. la solution, elle ne la lui donnera pas. pas ce soir. pas demain. il racle sa gorge jusqu’à que ce que sa salive devienne aussi nocive que de l’acide. almonte, il demande pardon dans le noir, avec des bleus qui couvrent son corps et des égratignures sur le visage. le sang qui dégouline le long de sa tempe, il l’essuie d’un revers de sa manche qui pue le tabac froid. je t’en supplie, pardon. qu’il répète, silencieusement dans sa tête, comme un mantra, comme un discours qu’il a déjà répété de trop nombreuses fois. le roi du sud redevient un gamin. le même gamin qui regardait le panneau de night vale avec des grands yeux noisettes. des rêves qui se cachaient dans ses prunelles. la pancarte était probablement cramée, aujourd’hui. une silhouette s’assoit à côté de lui, et almonte ne détourne pas le regard de la statuette. il a reconnu le pas de celui qu’il aurait autrefois pu appeler son frère. le matin s’est levé, et il ne restait plus que de la colère dans ses poumons enfumés. une pause. un silence, une éternité. « Tu pries pour quoi ? »
|
|