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 psycho. (roman)

Ruby Capulet
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capulet


Ruby Capulet
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Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s'ouvraient tous les cœurs, où tous les vins coulaient. un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux. − et je l'ai trouvée amère. − et je l'ai injuriée..
☾ avatar : nicola peltz.
☾ querelles : 803
☾ destiny : 28/09/2017
☾ territories : au nord de la rivière verona, dans le manoir des capulet.
☾ relationship : silas ☾ scar ☾ fidelio ☾ simonia ☾ rosalie ☾ raven ☾ alexis ☾ bonnie.

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bang bang
. ✦ ⊹ Sam 25 Nov - 11:42 ⊹ ✦ .

Un soir a priori normal, à Night Vale. La vie suit son cours. Mais chez toi, Ruby, rien n'est jamais normal. Surtout ton esprit, perpétuellement perdu, assailli par des pensées morbides et des pulsions destructrices. Ce soir, néanmoins, tu joues au rôle de l'adolescente lambda. Celui qu'on t'assigne depuis plusieurs années et auquel tu joues volontiers, face à tes parents et à tes frères. Tu es d'une hypocrisie sans nom avec eux, et tu n'éprouves aucun remord à ce propos. Ce soir, donc, tu fais ce que n'importe quelle adolescente pourrait faire. Mettre du vernis. Une activité futile et supposée féminine, bref, tout ce que tes parents aiment, te concernant. Il ne faudrait pas que tu t'intéresses à autre chose qu'à ton apparence et à tes études, on dirait. Te voilà donc, à une heure tardive de la nuit, face à ta coiffeuse, à peindre tes ongles. De noir, évidemment. Ta couleur préférée. Et une nouvelle petite provocation, envers tes géniteurs.

Lasse de cette vie monotone, où rien ne te sort de ta torpeur si ce n'est quelques séances photographiques interdites, tu te morfonds sur ton sort, cloîtrée dans ta chambre. Tu rêves d'ailleurs, d'endroits inconnus, de nouveaux visages, d'un lieu où tu serais inconnue et où tu pourrais tout recommencer. Où tu ne serais pas une Capulet, aussi. Un lieu où tu pourrais véritablement exploiter tout ce que tu as en toi, mettre à profit ta créativité. Mais pour l'instant, tu es condamnée à jouer éternellement le même rôle et à passer tes soirées sagement, dans ta chambre, pour te consacrer à des loisirs d'une banalité affligeante. Néanmoins, la rébellion brûle en toi et tu ne respectes plus les ordres, ces derniers temps. Tu le sens: ce soir ne fera pas exception.

Alors que tu passes du noir sur tes ongles, un son bien connu parvient à tes oreilles. Le bruit d'ambulances. Courant, à Night Vale. Tu aimes entendre ce son, synonyme de mort et de règlements de comptes. Tu espères qu'un membre de la famille Montaigu est tombé, ce soir. Ceci te ferait tant plaisir... Tu abandonnes ton vernis. La futilité reprendra une autre fois. Tu as plus important à faire. Le sang t'appelle.

Parfois, tu te rends à l'hôpital, au moment où les ambulances arrivent en trombe, avec leurs blessés. Tu les regardes sortir, sur des brancards. Médusée, perdue dans ces horribles visions qui t'emplissent de bonheur. Cela dit, tu n'as jamais osé entrer dans l'hôpital. Cela pourrait te jouer des tours. Ce soir, tu n'as pas envie d'en rester là. Tu veux provoquer le danger, le côtoyer. Cette fois-ci, tu entreras dans l'hôpital et tu pourras observer de plus près ceux qui ont été touchés par les balles, ce soir. Te délecter de ces images effroyables.

Histoire de passer plus ou moins inaperçue, tu enfiles des vêtements classiques, sans fioriture. Les robes en soie ou en satin attendront. Puis, tu ouvres en grand ta fenêtre. C'est d'elle que tu pars, à chaque excursion nocturne. Tu ne peux pas passer par la porte principale, tu serais à coup sûr repérée et dénoncée. Alors, tu sors par cette fenêtre, qui n'est qu'au premier étage. Le saut reste tout de même périlleux et tu as récolté un nombre incalculable de bleus, à force de faire cela. Te voilà au sol, à peu près saine et sauve. Maintenant, il faut te rendre à l'hôpital, ce qui n'est pas une mince affaire, en soi. Mais tu as tout prévu. Tu es habituée à ces escapades et tes plans sont souvent parfaitement millimétrés. Un ami te prête régulièrement sa voiture, qu'il gare à quelques rues de la villa Capulet. Tu empruntes donc sa voiture. Auprès de lui, tu dis l'utiliser pour aller voir diverses conquêtes, mais la vérité est tout autre, évidemment. Une fois dans la voiture, tu conduis à une vitesse affolante, car tu ne veux pas manquer l'arrivée des brancards.

Quelques minutes plus tard, tu es devant l'hôpital. Lieu que le commun des mortels redoute. Mais toi, il t'attire véritablement. Rentrer ne sera pas aisé, tu pourrais facilement être repérée. Alors, tu analyses les lieux, rapidement. Tu es si habituée à entrer dans des endroits interdits que ceci ne te fait aucunement peur. L'adrénaline monte tout de même en toi, l'excitation d'être possiblement découverte. Tu repères une issue de secours, à quelques mètres de là. Tu pries pour qu'il n'y ait pas d'alarme, ou qu'elle soit cassée. Et, tu avances à pas de loup vers elle, tout en regardant autour de toi. Les ambulanciers sont trop occupés à transporter les blessés et il est trop tard dans la nuit pour qu'il y ait beaucoup de monde aux alentours. Finalement, tu pousses la porte et aucune alarme ne se fait entendre. Un sourire ravi aux lèvres, tu avances tranquillement dans l'hôpital, comme si de rien était. Si on te demande, tu pourras toujours dire que tu viens rendre une visite - peu crédible à cette heure là, mais c'est la meilleure excuse que tu puisses trouver pour le moment. Tu fais néanmoins confiance à ton imagination pour inventer un autre prétexte, si on te demande la raison de ta présence.

Tu te mets dans un coin, suffisamment bien placée pour regarder les brancards passer. Ton regard bleuté se perd dans cette contemplation morbide. Les cris de douleur forment presque une musique. Une macabre symphonie. Et la vue du sang ne t'effraie nullement, au contraire. Plongée dans cette vision fascinante, tu ne vois pas que tu as déjà été repérée. Qu'on t'observe, un peu plus loin. Te voilà déjà prise au piège. Mais, après tout, n'était-ce pas ce que tu recherchais, en venant jusqu'ici?
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