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 Perfect fury #Fidelio

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. ✦ ⊹ Lun 9 Oct - 23:03 ⊹ ✦ .

Silence isn't golden, it's deadly. It's a vacuum that fills up with ghosts.
fidelio capulet & naïa di renzo
Il était tard.  
Un presque-matin d'octobre, une aube automnienne encore toute engourdie de sommeil.
Il n'y avait personne lorsqu'elle entra dans la chambre, rassembla sa chevelure d'or dans un chignon lâche -par excès de coquetterie ou par simple soucis pratique- et avança l'air lasse, déchaussa d'une main ses escarpins qu'elle envoya valdinguer d'une mouvement leste du pied, fit quelques pas rapides en soupirant et en délassant sa nuque d'une simple rotation du menton. Elle déposa son sac à main sur la table de nuit, y fouilla machinalement avant de se diriger vers la penderie. Elle en sortit un vêtement, brusquement, rejeta sa tête en arrière, une insulte au bord des lèvres, puis elle s'arrêta et respira un coup. Peut-être y accordait-elle un peu trop d'importance. Elle se força un instant à sourire au miroir, se baissa pour retirer son jean et son tee-shirt de la journée, puis elle arpenta la pièce en lingerie blanche, sa nouvelle tenue à la main, jusqu'à son téléphone qu'elle consulta brièvement. Puis, après avoir arpenter la pièce de long en large sans jamais que son esprit ne se fixe sur un sujet précis, elle se décida à changer ses vêtements par une chemise du jeune homme. Il râlerait sûrement, s'en plaindrait peut-être. Ou fermerait simplement les yeux. Comme pour tant de chose, comme pour tout le reste.

Elle finit par s'abandonner dans le lit trônant au centre de la pièce, les pieds ramenés contre ses cuisse, le regard plongé dans les reflets dissolus de la petite ville. Il y avait l'ombre des passants, et le reflet luxuriant des végétales sur la surface lisse, des formes distordus, des remous insolubles - elle y dénota une touche de blanc zébré. Elle eut une petite moue fatiguée. Il était un peu moins de vingt heure, presque personne n'arpentait les couloirs de la résidence, et mademoiselle Di Renzo revenait de on-ne-sait-trop-quoi on-ne-sait-où. Mais ça, c'était un tout autre débat. Si elle avait sût que sa soirée se prolongerait autant, elle aurait sans doute prit la peine d'en avertir son ami. Ou, plus probablement, qu'elle n'en aurait rien fait, par esprit de contradiction sans doute, ou tout simplement parce qu'elle n'avait pas la force de faire semblant de s'en soucier.

Il y a cette odeur qui accompagne les averses naissante.  Il y a le vent qui souffle contre la fenêtre et le claquement de la vitre. Elle est allongée sur le lit, lit qui n'est pas le sien, chambre qui n'est pas la sienne, un bras posé sur ses yeux, la cigarette se consumant entre ses lèvres. Depuis combien de temps s'amusait-elle à aller et venir dans le quotidien de Fid? Trop souvent pour qu'elle prenne encore la peine de s'y attarder. Pas assez pour qu'une saine répulsion vienne soudainement la tirailler. Fid lui manquait, d'une certaine manière. Elle aurait voulut qu'il soit là à son retour. Mais elle ne savait pas si elle était vraiment venu pour lui. Si elle reviendrait jamais pour lui. Si elle n'était pas simplement là pour sa bouche et la chaleur de son souffle. Pour sa voix clair et trop riche, pour sa silhouette trop fine, pour ses épaules trop étroites. Ou pour son vaste front blanc et son odeur capiteuse qu’elle déteste tant. Si elle viendrait pour son corps lacté qui lui rappelle la neige comme une infinité de flocons envolés qui le constituerait. Pour ce feu qui un jour, sans doute, viendrait s'éteindre. Si elle se blottirait dans leurs cendres encore tièdes ou si elle les dédaigneraient.  Ils n'étaient destinée à ne devenir que ça après tout.
Un foutu amas de poussière

▬ Quel ennui.

Elle tira sur l'américaine avant d'en abandonner les cendres sur le socle de verre. Oh oui, quel ennuie de rentrer pour découvrir un lit vide. Elle soupire à cette pensée avant d'enfouir son nez contre la douceur de l'oreiller.
Demain, serait un autre jour. Sans doute.
xoxo
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Fidelio Capulet
https://shotatthenight.forumsrpg.com/t194-but-the-horror-the-hor
capulet


Fidelio Capulet
J'veux un monde avec que des miroirs; Une radio qui passe que ma musique; Vous avez besoin d'un sauveur mais moi, je veux que m'amuser; J'étais déjà bien égocentrique; Quand j'avais dix balais de moins; Ça vous dit pas d'être un peu plus stylés ? J'en ai marre de parler de moi. - Lomepal

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☾ pseudo : mohnstad (jomily, emy)
☾ avatar : tarjei sandvik moe
☾ querelles : 560
☾ destiny : 29/09/2017
☾ territories : Dans l'immensité nordique du territoire Capulet. Vomissant l'opulence qu'il accueille comme la vieille amie qu'elle est. Géante villa, gigantesque vie.
☾ dustland dreams : Il veut tout, devenir le plus grand, aspirer au pouvoir et dorer encore, le blason de sa famille. Jusqu'à en crever.
☾ relationship : Perfect fury #Fidelio 13.33

Axiane Capulet - Mother
Orphea Capulet - Twin sister
Bonnie Capulet - Little sister
Raven James - Cousin
Silas Capulet - Cousin
Alexis Davis - Pain lover
Abel Montaigu - Ennemi, chantage
Ace Montaigu - Nemesis


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. ✦ ⊹ Mar 10 Oct - 11:05 ⊹ ✦ .

Silence isn't golden, it's deadly. It's a vacuum that fills up with ghosts.
fidelio capulet & naïa di renzo

Mélodie des airs de Mozart qui sortaient du poste radio de la grande salle. Fidelio affalé sur l’un des fauteuils dorés, les jambes sur l’accoudoir. La fumée lui sortait de la bouche tandis qu’il parlait sans relâche. Conseil familial sur la nouvelle teneur des propos qu’allaient assurer les prêcheurs aux enfants de Night Vale. Il était convenu que le discours se tiendrait ainsi : Une introduction sur la fierté qu’il éprouvait à l’idée de se voir officiellement responsable des jeunes partisans, un développement destiné à graisser l’orgueil des plus fragiles et une conclusion prometteuse de grands projets pour l’avenir. Orchestre destiné à assouvir le besoin de contrôle de l’image de la ruche.

- Peu importe, je sais comment leur parler.

Il conclut avant de se lever. Fidelio serra les mains usées de ses oncles. Il souffla un autre nuage de nicotine et arpenta les pièces de la vaste villa.
Comme le soir était beau pendant que le bruit de ses chaussures de villes claquait contre le carrelage immaculé. Il voyait les lumières de la ville à travers les vitres infinies. La nuit n’attendait que lui maintenant qu’il se retirait dans ses appartements. Vaste, indéfinissable, chez-lui. Il était possible pour lui de ne pas rencontrer des membres de sa famille pendant des jours, tant ils se perdaient dans son immensité. Et dans leurs affaires sordides respectives. Eux, les princes et princesses de la ville. D’un dernier souffle, il expira la fin de son mégot et l’écrasa avec force dans l’un des cendriers de marbre du couloir. Des cendriers en marbre, rien que cela. On viendrait les nettoyer pour lui.
Doux cliché de ce que l’on attendait de la richesse opulente qui leur sortait par tous les orifices. Enfin, la chambre aux rideaux ivoirins et à la tapisserie virginale. Ironie quand il savait à quel point son âme souillée avait juré en ces murs. Il remarqua la blonde dans son lit. A force d’habitude ou peut-être par nonchalance, il avait tendance à la considérer comme un détail permanent. Ce n’était plus le même, il l’avait fait changer, immédiatement après, elle.

Puisqu’il enchainait nicotine sur nicotine, il en alluma une autre. Histoire de sur-noircir ses poumons. Le holster d’épaule, bien d’aucune utilité dans ses réunions de famille, ne l’avait pas quitté. Réflexe ancré en lui comme une seconde peau, il ne pourrait plus jamais s’en détacher. C’est pour cela qu’en le retirant, faisant claquer l’acier de l’arme à l’intérieur contre le verre de la table, il se sentit vulnérable. Il déboutonna sa chemise et la laissa tomber sur le sol froid. Puis, il posa son addiction dans le socle en verre avant de se délester de ses chaussures. Son reflet dans les nombreux miroirs de la chambre lui renvoyait la plaie sur son abdomen. Large coupure meurtrière qui avaient tout emportée. Il passa un doigt dessus, puis deux, sur tout le long. Quel honte. Puis, il jeta un œil vers Naïa et son corps olympien qui lui faisait tourner la tête, parfois.

- Est-ce que ça fait longtemps que tu es là ?

Il tourna le verrou de sa porte, par habitude ou par soucis de tranquillité dans ce monde où tout le monde voulait sans cesse le solliciter. Fidelio s’installa à côté de Naïa, un soupir s’échappant de son corps fatigué. Il fixait le plafond et en suivit les ornements, comme tant de fois auparavant. Bien vite, trop vite, il se posta au-dessus de sa blonde, en appui sur ses bras tendus.

- Tu m’as volé ma chemise.

Il parlait simplement, froidement. Elle sentait les vêtements propres et le savon doux. Quelques fois, il se maudissait de la ruiner. D’autres, il se disait qu’il ne le faisait pas tant que ça. Bouffé par son autosuffisance.
xoxo
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. ✦ ⊹ Mar 10 Oct - 13:51 ⊹ ✦ .

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Fidelio.
Fidelio, c'était différent. C'était un désir charnel évident dans sa voix encrassée par la fumée, auquel il résistait par un vaudou de l'esprit auquel elle ne captait rien. Pourquoi. Comment. Lui et ses vallées sous le regard. Lui et ses rictus à deux balles, qui l'emplissaient de cette haine primaire. Cette envie de l'attraper par le col, de le noyer d'acide jusqu'à ce qu'il crache le morceau. Ses viscères lui hurlaient de lui arracher les globes oculaires pour aller piocher des explications à pleine mains dans sa matière grise. Elle aurait pu se jeter sur lui. Elle aurait pu appeler à corps et à cris, voler, forcer ce qu'elle attendait. Mais il y avait cette clôture, ces parce que qui se faisaient désirer. Ce besoin de trouver une raison. Naïa. Elle avait plongé le regard dans le trou béant de ses pupilles. Sensiblement penchée, elle y cherchait ses réponses qui ne venaient pas, qui ne viendraient jamais. Elle ne comprenait pas ses rejets. Ni même ses réactions soudaines. Elle ne comprenait pas, ou ne voulait pas comprendre.

▬ Assez pour m'ennuyer. Pas assez pour repartir.

Elle souriait
Naïa, elle l'embrassait du regard, la rigole aux coins des lèvres.
Les yeux déclinent, le menton glisse. Elle se tourne à peine, le regarde à demi-mot. Ses grands yeux ciel parcourent ce visage, suit les courbes de ces cernes, arpente ces mèches blondes pour redescendre le long de son torse, jusqu'à ses propres hanches qui reposent près des siennes. Elle est allongée Naïa, distraitement blottit entre ses draps, avec ce sourire un rien espiègle qu'elle emmène toujours au coin des lèvres. Elle ne lui demande même pas pourquoi il avait tant tardé, ni ce qu'il lui veut ; elle se permet juste ce léger regard curieux accroché aux paupières. Oh, elle est belle Naïa, elle le sait. D'une de ces beautés qui déchirent les peaux et s'effondrent sur votre corps pour l'ensevelir entièrement. Une de ces provocations subtiles de l'humanité, une de celles qui s'incrustent en filigrane sur votre essence pour ne plus jamais vous abandonner. Une de ces intensités qui bouleversent le monde. Mais avec lui, ça n'avait jamais vraiment marché. Alors l'orgueil, la fierté, c'était tout ce qui lui restait. L'air songeuse. Elle laissait son doigt courir le long de la mâchoire volontaire, avec une lenteur toute paresseuse.

▬ Et toi tu m'as fais attendre.

Comme un reproche échappé sous son regard contrarié. Fidelio.  À force, il la connaissait. Il aurait pu dessiner les yeux fermés la forme de sa nuque, prévoir précisément ce qu'elle allait dire ou faire. Elle haussa les sourcils, l'air contrit, avec une petite moue ironique, juste ce qu'il fallait pour ne pas être vexante. Naïa était une fille terriblement prévisible en théorie. En théorie seulement. Comme si l'allure folle de sa course, ses airs de sauvageonne ne l'avaient pas impressionné. Non, de tout les gens — et ils étaient nombreux — que Naïa avait connus, Fidelio était le seul à s'être mis à en jouer. Un peu. De son corps comme de sa voix, de ses airs candides, de sa douceur, de sa chaleur.

▬ Ce n'est pas plutôt toi qui dois te faire pardonner là?

Elle bluffait. Peut être, peut être pas.
Un coup de poker lancé en l'air en attendant de voir ce qu'il pourrait bien en faire.
xoxo
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Fidelio Capulet
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Fidelio Capulet
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. ✦ ⊹ Lun 23 Oct - 0:05 ⊹ ✦ .

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On s’imaginait l’amour le plus pur, les instants les plus doux. Le cœur ensorcelé, torturé par les méandres et le crépuscule du palpitant. Que dire de la foi des hommes et des espoirs abandonnés ? Ô il se jetait donc corps et âme dans cette illusion d’amour plus impure qu’il ne l’était. Ce filet doré, souillé par les vices des autres et les siens.
Qu’en était-il de la dignité et de la droiture ?
Il les laissait au placard, animée par cet espoir vain de toute chaleur. Il ne demandait plus grand-chose mais un souffle qui lui intimerait que son cœur ne battait pas seul. Ou pire. Qu’il avait une raison de bien vouloir lutter encore. Perdre les autres, se retrouver privé de leur enveloppe, il connaissait. C’était tellement, trop, familier. La perte.
Alors, Fidelio se rattachait à cette vision de bonheur illusoire. Une perspective chimérique de ce que pouvait être sa vie dans un futur proche au possible. Il ne se posait pas la question de savoir si c’était pour le mieux. Elle ne se demandait pas s’il faisait souffrir Naïa en continuant à faire la girouette. Ni si être avec elle, le consumerait au passage.

- Je ne savais pas que tu étais là.

Il alla presser ses lèvres contre le cou parfumé de la blonde. Au fond de lui, il savait. Il brûlait déjà de l’intérieur et il ne ferait qu’attiser ce foyer. Une braise, des flammes incontrôlables sur lesquelles il ne cesserait jamais de souffler. Il se détruirait de l’intérieur, carbonisé par la passion brûlante de son attitude interdite. Il ne ferait qu’alimenter la douleur, l’assoiffant de tout ce qu’il pourrait. Pas la moins, seule, petite, goutte d’eau pour apaiser sa souffrance. Au risque de voir ce brasier partir en fumée et le laisser ainsi, comme rien de plus qu’un reste de cendres.

- Je n’ai pas à me faire pardonne de quoi que ce soit.

Ironie. Un soupir mais il garda un instant son visage dans le cou de la belle. Parce que la chaleur de son parfum l’animait trop, parce que le moment était trop doux. Douceur qui l’exécra tout à coup, puisqu’il se dégagea pour aller chercher sa nicotine abandonnée. Il souffla vers le plafond, puis regarda Naïa longuement, sa tête presque enfoncée dans le coussin blanc.

- Je suis heureux que tu sois là, ne m’en veut pas. Beaucoup de drames au conseil comme d'habitude.

La main qu’il avait reposé franchit les quelques centimètres qui la séparait de la sienne. Et il effleura ses doigts blancs d’un geste infime. Il cala la cigarette dans sa bouche et alla ouvrir le tiroir de la commode immaculée à côté de lui.

- Cadeau.


Avait-il dit en lui donnant nonchalamment un large écrin en velours noir. Il avait pensé à elle devant des parures en diamant. Peut-être qu’ainsi, il compensait un peu. Ou croyait compenser. Le mal qu’il lui faisait. Incapable dans les gestes d’amour de la contenter comme elle semblait le vouloir si fort. Routine entre eux qui leur allaient bien.

xoxo
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. ✦ ⊹ Lun 23 Oct - 3:51 ⊹ ✦ .

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Sous la force de sa bouche avide, la princesse se ploie.
S'il pouvait mordre sa lèvre inférieure, si, il pouvait boire à la coupe de sa langue sa violence et ses outrages alors, Naïa, le front chaud et les paupières passions, lui tendrait sa nuque. Elle n'était qu'excès est liberté, et si elle pouvait lui arriver l'amour, elle n'aurait que l'instinct de se livrer aux mains de l’amant qu'elle attend. Elle serait libre – libre de se donner, de se vendre, de se courber pour baiser les chevilles de celui dont elle réclame l'attention. Elle serait libre – libre de s'enchaîner.
Il est possible que l'amour de Naïa s'allie comme le pampre à la haine.

Elle lui livrerait l'or à lécher sur son échine et pourtant – pourtant, elle garderait l'étoffe olympienne qui sied habilement sa taille. Sa seule faiblesse, sournoisement soufflée par l'ivresse de son amant, était de désirer fléchir pour son corps et de lui baiser la poitrine, le ventre et la taille. Tous ces mots étaient tombées dans les braises de son bas ventre plutôt que dans son esprit, mais pourtant, dans cette déclaration silencieuse, Naïa se sentit aimé. Naïa se senti comme implicitement comprise dans les pleutres qu'elle ne citait pas, parce que Naïa se pensait grande et Naïa était grande – Naïa avalait le monde et bientôt elle avalerait sa bouche claire. Elle aurait voulu qu'il décroche son mat, qu'il la saisisse de ses deux mains puissantes et qu'il la broie d'une pression de la paume – elle l'en pensait capable, elle le fantasmait soudain, elle imaginait ses phalanges de durcit et la peau fine de ses poignets se tirer sous l'effort. Elle effleura d'abord le dos de sa main. Sur son visage, elle avait abandonné le sourire au vide – c'était grave, c'était brûlant, c'était solaire. Elle avait sur le pourpre de sa peau les sirènes de feu qui formaient des arabesques. Mais déjà, il la fuyait. Déjà, il s'échappait.
Comme à chaque fois.

▬ Ce n'est pas comme si tu avais déjà eut l'habitude de t'excuser de quoi que ce soit  Fid.

Un soupir après, elle ne bougea pas, et ce fut comme si le soleil tentait de lui brûler les épaules et ses paupières pourtant grande ouverte – mais il n'y arriverait pas, elle était bien plus forte, et elle avait le soleil sur sa langue et qui battait entre ses côtes. Elle regarda Fidelio. Il était de nouveau droit, son menton aurait pu trancher le ciel. Il la tranchait. Elle se recroquevillait alors entre les draps défait, le souffle encore trop court, affichant une mine mécontente. Le pétillement de son iris éclate une dernière fois dans ces milliers de chocs de malice avant de s'allonger, docile presque, déçue sûrement.

▬ Je ne t'en veux pas.

Elle n'eut que le goût de l'absoudre. Elle n'eut que le goût de l'affranchir de la rancoeur qui rongeait son être, gangrénait la douceur de ses paupières. Pour cette main qui effleurait la présent la sienne. Pour cette peau qui la frit frissonner. Mais Fid, il lui tendit un nouvel écrin. Parure de diamant sur son coussin de velours. Un bijou pour son silence. Encore et toujours.

▬ Même si tu n'es qu'un salopard.

Naïa.
Elle était la lumière et il serait son adorateur – sa vestale, son prête, son sacrifice, il serait son animal, sa carcasse, le morceau de pain blanc coupé, elle serait la prière et il serait le brûlé. Elle baiserait son cou, récupérant les cendres. Il serait son bourreau, Fidelio, et pourtant il adorerait ça. Elle se redressa sur ses genoux, étendit ses bras, leste dans ses mouvements, une main ouverte et inflexible. Si moqueuse, si nonchalante, si méprisante, Naïa, dans les délires de ses chimères. Si blessée aussi. Elle étouffe un petit rire sarcastique, refermant les yeux. Il la perdra. Naïa, un jour, il la noiera sous des flots et des flots d'une haine qu'on ne maitrise pas. Elle saisit la cigarette entre ses doigts, en tire une longue qu'elle souffle vers le plafond dans un soupir ennuyé.
xoxo
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Fidelio Capulet
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. ✦ ⊹ Jeu 9 Nov - 1:04 ⊹ ✦ .

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La vie et la lumière. Qu’il gâchait de son obscurité. J’ai déconné, j’aurais pas dû. Tout ce qu’il pouvait dire, tout ce qu’il pouvait essayer de réparer. Comme si traiter Naïa correctement était proscrit au risque de se perdre encore. Et il savait qu’il était injuste. Puisqu’elle avait tout à aimer. Et qu’il aimait tout d’elle. Muse insolente qui enchantait ses draps, moue boudeuse qui trouvaient ses lèvres. Quelquefois, il voulait crier. Arracher sa chemise et hurler à la mort qu’elle ne le méritait pas et que s’il en était ainsi il devait mourir sur-le-champ. Qu’elle devrait le poignarder au cœur comme les autres et ajouter une autre cicatrice sur son corps abîmé.
Il avait besoin de constamment la toucher. Puisqu’il s’éloignait d’elle et revenait aussitôt. Fidelio aimait se croire indépendant, joueur et lâche. Impitoyable. Ce personnage animé pantin qu’il s’était construit, dégueulant l’argent et l’or. Amoureux des mauvaises filles, fuyard des engagements mais incapable de vivre sans elles. Héritier Capulet aux cheveux d’or qui voulait le monde et lui arracher les entrailles. Sans ménagement. Sans scrupules.

- Un salopard ? Moi ?


Il s’estomaqua pour de faux. Un moment plus tard et il la contemplait encore. Imbu de sa personne, il ne comprenait pas ce qu’elle voulait de plus. Et il en jouait encore et encore. Attisait la braise, attendait de voir quelle insulte, quelle scène allait suivre son arrogance. Plus de cigarette et bientôt il se redressait, face à la blonde chaotique.

- Je suis un salopard si je te fais des cadeaux ?

Il attrapa le bijou dans une main, en glissa les pierres entre ses doigts.

- Que veux-tu de plus ma naïade ? Que je me meurs devant toi ? Que j’attende ton retour la peur au ventre ? Que je te jure fidélité à l’église ? C’est ça que tu voudrais ? Alors, en prêtant serment, je ne serais plus un salopard ?


Il se moquait d’elle, mima la voile blanc d’un drap sur sa tête, qu’il laissa retomber bien vite. Arrogance ultime quand il parlait de se lier à elle. Même s’il l’était déjà de tout son corps et son esprit. Il se demandait ce qui la faisait rester, pauvre gamine esseulée. Elle devait faire tourner d’autres têtes. Des têtes moins dures que la sienne. Et il était jaloux. A en crever. Imaginer que quelqu’un d’autre que lui pose ses mains sur elle. Ça le rendait fou.
Mais il se calmait en se disant qu’elle n’était qu’à lui et que personne n’aurait plus d’emprise que lui. Egoïste et cruel, certes. Il était pourtant satisfait. Il s’approcha plus près, saisissant d’une main son menton droit. Son pouce examina sa mâchoire trop douce pour la folie de son regard. Violence abrupte quand il écrasa ses lèvres contre sa bouche insolente. Naïa, il la voulait tout le temps. La baiser, lui faire l’amour, qu’importe. Partout. Encore. Les joyaux échappaient des doigts, eux s’engouffraient sur la peau parfumée.

- Tu ne pourrais pas me laisser, n'est-ce pas ? Tu pourrais pas, Naïa.

Il ne voulait pas retomber dans les draps, la gardait genoux dans le tourbillon moelleux, contre lui dans l’obscurité et la fumée d’un mégot qui se consumait. Qui finirait par brûler ses draps. Jusqu’où pourrait-il aller avant que son corps ne lâche ?

xoxo
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. ✦ ⊹ Mer 15 Nov - 4:02 ⊹ ✦ .

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Elle regarda Fidelio.
Il était grand.
Elle regarda Fidelio et vit tout de ces muscles anguleux qui saillissent dans le noir, vibrants, embourbés de tout ce que les tissus et les veines éructent sous la peau quand elles ne sont pas encore déchirées. Elle regarda ces yeux, elle regarda cette stature de monarque abêti aux grandes épaules tremblantes de rage condensée et ravalée au fond des pores, elle regarda Fidelio ; ce grand corps droit, cette peau de loup, ce revirement familier des lèvres qui fléchissent en épousant parfaitement les artères du cou et de sa pomme d'Adam virevoltante et qui repartent au bout de la gorge au bout de la nuit.
Elle s'y attarda un instant,  le temps d'un léger flottement, d'un battement de cil.

▬ Imbécile.

Et alors, Fidelio l'envahit.
Et alors, dans un grand éclat de feu, comme il la surprenait parfois, il la bouscula avec rage et entreprit de l'enserre de sa poigne. Ça c'était fait d'un coup – c'était peut-être même trop brusque, cette vague qui s'était écrasées contre les récifs de son corps. Alors qu'elle était là et qu'elle avait un peu de mépris dans la ligne qui tordait sa bouche dans un sourire absent, soudain, elle reçue Fidelio de plein fouet. Finalement, Fid, il était bien plus que tout ce qu'elle avait pu songer –. Fid, il était plus cassé qu'elle avait put l'imaginer. Il souriait là, avec ses cils qui fermaient ses iris, qui les cachaient, pudiques dans cette folie féconde. Il souriait là ou personne ne l'avait jamais fait avant.
Fidelio, ces sourires et sa candeur.
Fidelio et ses horreurs.
Fidelio et ses douleurs.

▬ Et si plein d'orgueil avec ça...

Oh chéri, c’était délicieusement prévisible, si prévisible que ça ne revêtait plus aucun intérêt. Et pourtant, sur les lèvres de la jeune femme qui, d’habitude, goûtait avec plaisir ce qu’elle attendait, toute cette scène avait un goût de malheur. Tout ça avait un horrible goût de cauchemar, et Naïa était aujourd’hui plus perdue encore que jamais, perdue dans son hésitation, perdue dans son amour, perdue dans son incapacité à agir. Pour la première fois depuis son retour dans ses draps, elle était indécise. Elle était soumise à un sentiment, pas de son plein gré. Elle ne pouvait rien faire : c'était quelque chose qui se tordait là, en son sein, quelque chose qui gonflait au fur et à mesure qu'elle parlait. Ereintée, acculée, vexée, fragilisée la blonde regarda l’autre, l'idiot, actuellement le plus confiant des deux, s'écrouler sous le poids de ses démons. Ah, Naïa, elle faisait bonne figure en riant un peu. Ce devait être un rire chaud, un rire joyeux. Mais c’était tellement froid… Ça la tétanisait, ça la refroidissait au plus profond de ses os.

▬ Mais je t'appartiens pas. Je ne t'appartiendrai jamais. Je n'en ai aucune envie.

Mensonge.
Sans doute était-ce là le noeud du problème, l'artère écartelé, le grand mystère. Tous ces pourquoi. Toute cette volonté de rattacher des bouts de logique à l'irrationnel. Naïa, une femme ou presque, inconstante et corrompue. Fière de sa mauvaise réputation comme d'une couronne de fleur perlé qu'elle aurait volé dans un cimetière. Aussi racée et inconsciente qu'un requin qui fend l'eau. Y avait-il seulement plus que ça? Plus que cette relation hautement toxique? Après tout qui sait ce qui s'y passe dans la tête des enfants laissés trop seuls, que personne ne regarde ni n'écoute? A quelle déréliction, quel désordre intime l'attrait pour le monstrueux puise-t-il? Elle qui était si mauvaise qu'elle en devenait merveilleuse. Naïa si vulgaire. Brillante comme une étoile, brûlante comme le soleil. Naïa, elle saisit son collier du bout des doigts, l'élève entre eux, comme une accusation silencieuse.

▬ Tu me l'attaches?

Quitte à être traité comme une putain, autant le faire bien, n'est ce pas Fid?
xoxo
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Fidelio Capulet
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Fidelio Capulet
J'veux un monde avec que des miroirs; Une radio qui passe que ma musique; Vous avez besoin d'un sauveur mais moi, je veux que m'amuser; J'étais déjà bien égocentrique; Quand j'avais dix balais de moins; Ça vous dit pas d'être un peu plus stylés ? J'en ai marre de parler de moi. - Lomepal

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☾ pseudo : mohnstad (jomily, emy)
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☾ destiny : 29/09/2017
☾ territories : Dans l'immensité nordique du territoire Capulet. Vomissant l'opulence qu'il accueille comme la vieille amie qu'elle est. Géante villa, gigantesque vie.
☾ dustland dreams : Il veut tout, devenir le plus grand, aspirer au pouvoir et dorer encore, le blason de sa famille. Jusqu'à en crever.
☾ relationship : Perfect fury #Fidelio 13.33

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. ✦ ⊹ Dim 19 Nov - 19:44 ⊹ ✦ .

Silence isn't golden, it's deadly. It's a vacuum that fills up with ghosts.
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Tue-moi, tue-moi maintenant.
Il ne sait pas ce qui le maintien en vie, Fidelio. Il va dans la vie, il se pavane comme il sait si bien le faire. Il toise la lune et le soleil. Caresse l’abeille sur son cou lorsqu’il ne sait plus où il en est. Parce que parfois, il doute, parce qu’il est un éternel compliqué. Parce que sans les complications, sa vie n’aurait de raison d’exister. Et quelques fois, oui quelques fois il ne le supporte pas. Ne peux plus supporter l’insécurité constante d’une vie arrogante en haut de sa tour de verre. Sa villa intouchable tout en haut du ciel.
Pourtant, il se sait bien différent d’un ange et plus semblable au démon. Ce sépulcre insupportable qui l’envahit dans une constance sans erreur. Il regarde Naïa qui plie sous son échine et un fin sourire étire sa bouche.
Un sourire carnassier. Il la dévore toute entière. Jusqu’à la moindre parcelle de chair sur ses os. Et il sent qu’elle lui échappe, malgré l’envie. Il voit son regard froid, entends son arrogance. Il a envie de la rassurer. Mais il ne le fait pas, parce qu’il n’est pas comme cela et qu’il est con.
Beaucoup trop con.
Il croit que les jupes des filles tombent d’un mouvement de sa main et que la peau satinée de Naïa n’appartient qu’à lui. Et quand elle le toise en lui prétendant le contraire, il a presque envie de la frapper. Il ne le fait jamais, ne le ferait jamais mais au lieu de cela, il ne dit rien, visage sans vie devant la blonde qui réussit sans presque le savoir a lui faire du mal.
Elle doit le vouloir, elle doit aimer ça.
Le briser autant qu’il la brise.
Lui manquer de respect comme il le fait.
Il lui attache son collier. Mais avant cela, la défie de son regard plus noir que jamais. Traces de moqueries disparues. Il le scelle et passe des doigts sur son cou. Effleure sa gorge, resserre un peu ses mains autour. Il approche sa bouche de son oreille.

- J’ai jamais parlé d’appartenance, si ?

C’est pas une question, c’est de l’arrogance pure et il desserre ses doigts avant de s’éloigner. Il retombe sur le coussin, les mains derrière la tête et il soupire. Elle lui tord l’esprit et il a presque envie de la tuer par jalousie.

- Ecoute moi bien. Si tu ne m’appartiens pas, tu n’appartiens à personne.


Il essaye de se cacher mais sa voix menaçante trahit la jalousie maladive de la tête blonde. Il fixe le plafond, comme l’impétueux qu’il est, hausse les sourcils. Jamais il ne permettrait que quelqu’un d’autre touche sa Naïa. Et si elle le méprisait tellement, qu’elle se casse. Qu’elle arrête de venir porter ses chemises, qu’elle aille fourrer sa langue ailleurs. Et qu’elle fasse la putain dans un autre lit, dans une autre chambre.
Si elle était restée malgré Esmée, elle resterait toujours. Les mensonges douloureux qu’ils se jetaient dans l’air en témoignaient âcrement.


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. ✦ ⊹ Lun 20 Nov - 0:40 ⊹ ✦ .

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Naïa.
Naïa et ses longues boucles blondes, Naïa et ses larges courbes de femmes, ses hanches, sa taille, ses cuisses, ses poignets et puis, cette rondeur, cette douceur qu'on couvait du regard, même ses lèvres pleines, sa bouche de femme, son âme de femme, son parfum de femme – ah, on se perd pour Naïa. Naïa sourit.

Il faut aimer Naïa.
Dis Fid, est-ce vraiment cette Naïa que tu aimes ? Celle qui te vend de l'amour pourri, de l'amour factice, de la moquerie. Dis Fid, c'est vraiment ce bout de passion, rouillée de vices que tu aimes ? Cette femme pas assez humaine, celle qui te jette sa passion infecte. Naïa. Il avait choisi sa destruction, leur mots qui s'éclataient, leurs lèvres qui s'emmêlaient, leurs corps qui s'entrechoquaient. Il avait choisi son chemin qu'il aurait avec Naïa. Il choisira alors leurs disputes, leurs « tu me manques » entre deux portes claquées et des « je m'en vais » à peine soufflés entre deux silences. Il avait choisi Naïa qui lui murmurerait alors des « j'te détester », jetés de travers, à s'aimer à l'envers. Mais Fid, est-ce que tu la vois ? Qu'elle crève un peu plus de toi ? Qu'elle se noie de tes yeux cascades avalant la mer ? Et toi ? Tu te noies dans ses éclats de rires qui éclatent ton coeur. Dans son éclat de rire la respiration saccadée parce que tu l'auras trop goutée. Mais Fid… Naïa et ses baisers qui dévore ta chair ? Naïa. Que tu bois son être de chacun de tes embrassements ? Naïa. Que tu calcines son âme de ses cheveux incandescents ? Naïa; Que tu brises en une étreinte son corps usé ? Est-ce que tu le vois, qu’il t’offre sa mort, au fond de tes draps ? Que tout n'est que miroir dans lequel il ne voit que toi ? Dans lequel il ne verra que Naïa.

▬ C'est ça ton problème Fid. Tu ne parles jamais de rien. Tu ne me dis jamais rien.

Naïa.
Toi - toi ou ton corps, toi et peut-être, peut-être, il n'ose le dire, il ne le pense pas encore. Fidelio, il sent probablement ton corps près du sien, juste deux corps ensemble et c'est très important. Elle sent sa chaleur, elle s'en nourrit Naïa, c'est comme du miel qui coule dans sa gorge, mais là c'est la peau de Fid qui irradie son parfum et sa douceur. Naïa est alors jalouse, jalouse qu'il puisse appartenir à d'autres. Jalouse, parce qu'une fois que l'on goutait l'amour, on s'y perdait, et on n'avait plus le droit d'aller ailleurs.

Ce fut comme soudain, ce coup au coeur.
Elle a ses mains qui soudain se posent sur ses joues. Ce n'est pas vraiment une prière pour attirer son attention. Plutôt une concession. Mais ça lui ferait mal si il s'en foutait, la pauvre chérie. Elle se redresse, l'ombre chagrine, et elle tend la main, passe ses doigts sur sa joue, joue avec une mèche de ses cheveux blonds, puis reviens sur la peau. Ses phalanges glissent un instant puis se suspendent, à quelques centimètres de ses lèvres tièdes. Parles moi, Fid. S'il pouvait l'enlever un moment qu'elle l'embrasse encore et encore.

▬ Je voulais juste passer la soirée avec toi.

Sans qu'on se fasse la guerre, comme nous savions si bien le faire. Sans que tes mots me traitent de catin alors que ton regard scellait mon sort de putain. Naïa. Elle se sentit lasse soudainement, si lasse de cette tension qui alourdissait ses sens. De cette tendresse muette qui ne trouvait aucun écho, tout juste une pointe d'indifférence, à peine l'esquisse d'une banale possession si peu satisfaisante. Ah Naïa, elle enjambait ses hanches, elle attrapait son visage entre ses mains, caressait son front de ses boucles blondes. Elle n'avait désiré que ça pourtant. Un instant dans ses bras, à se dire qu'il l'aimerait peut être vraiment cette fois.
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. ✦ ⊹ Mar 21 Nov - 0:42 ⊹ ✦ .

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Mon amour, dis-moi que tu ne me détestes pas.
Il attend qu’elle lui montre des choses. Pourtant, Naïa elle lui dévoile assez. Il connait chaque parcelle, chaque frisson de sa peau vengeresse. Et il se meurt, c’est comme un coup au cœur. Comme si elle lui arrachait avec les dents. Il a envie de l’étriper et de l’embrasser. De l’étriper en l’embrassant ? C’est violent, mais c’est eux deux. Parce que c’est ce qui les définit, c’est eux tout entier. Un monde sans un Fidelio qui arrose sa Naïa de remarques acerbes, une blonde amoureusement libre. La soirée, la nuit lui fait perdre la tête. Il ne sait plus où se donner, quand parler, frôle l’affreuse présomption et un mensonge de plus.  Il ne veut presque plus parler, il écoute la plainte et il sait qu’elle s’aggrave.

En étaient-ils là ? Etait-ce le moment où ils commenceraient enfin à parler ?
Non. Certainement pas.

Il ne veut pas parler et parler, sans s’arrêter et dire l’atroce vérité. Comment lui avouer. Qu’il a peur de l’aimer seulement parce qu’il a pété la cervelle d’Esmée. Qu’elle comble le vide de son cœur défoncé à l’adrénaline. Et qu’il a trop peur qu’elle le brise. Oh, pourtant, elle lui a prouvé qu’elle resterait. Elle avait tout vu de près avec lui. Mais non, il se tait tout le temps.
Il a peur pour une fois.
Il reste sans voix.
Puis, il sent ses phalanges sur sa peau et il perd un peu pieds. Mais il reste droit. La mine froide et le regard baissé. Confession. Et ça le glace. Ses lèvres sous les doigts de Naïa, tentent de parler. Mais il se fige, en suspens. Et elle arrive au-dessus de ses hanches. Fidelio est presque las. Mais il fait glisser ses mains sur les cuisses trop satinées de la blonde. Il se laisse faire un peu. Ferme les yeux. Elle lui apporte la douceur qui l’a quitté. Quelques fois, il ne veut que l’enlacer. Profiter de la simple candeur de l’avoir dans son lit. La sentir bouger dans les draps.

- Je ne parle pas pour m’empêcher de te parler d’elle. Je ne peux pas te dire ce que ma tête en désordre pense sans te parler d’elle.

Il resserre un peu plus la pression sur les hanches. Il garde les yeux fermés pour lui dire ça. Il a du mal Fidelio mais il veut qu’elle reste là où elle est et qu’elle continue de caresser ses cheveux.

- C’est incrusté en moi maintenant. La cicatrice sur mon flanc, elle me rappelle tout. Même la cervelle sur les murs. Et j’ai pas envie que tu t’en ailles. J’ai jamais envie que tu t’en ailles.

Il se redresse un peu et enserre la taille trop fine. Mal au crâne. Il a presque envie d’en gerber. Et il a mal, il a trop mal de lui dire. Du coup, il garde sa joue contre le corps de Naïa. Il s’y raccroche. Il ne veut pas qu’elle s’échappe. Il se fiche qu’elle souffre. Il ne veut pas qu’elle le laisse.

- Alors, je me tais.


Il se déteste un peu. Il a envie de lui dire pardon d’avoir essayé d’ouvrir la bouche. Ou de la renvoyer chez elle par orgueil. Il se tait à nouveau. Et il attends.



xoxo
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