drink the night away (crimson)

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fair verona

17 février 2018
Ace, il a jamais compris pourquoi les gens aiment manger des petites bouchées. Ça s'avale tout rond et après on se retrouves les mains vides. Et puis, c'est un peu gênant de tilter le plateau pour tous les faire tomber dans sa gueule en cascade. Ace y pense sérieusement, mais son vieux lui jette un coup d’œil suspicieux depuis l'autre bout de la pièce. Ils ne servent que de la boisson triste, du vin de cuvée pompeuse, du champagne en flûtes. Ace, il déteste ces petits verres à la con, il s'y cogne le nez, et à vouloir le caler, ça lui coule partout comme si les bulles étaient en éruption. Il s'est pointé ce soir, que parce que l'occasion est importante. Son cousin tourne vingt et un, et Ace sera là pour le tirer de cette soirée d'enterrement. Il lance un clin d'oeil suspicieux à son cousin qui est en grande écoute d'invités dont il semble pas replacer les liens sociaux ou professionnels, probablement des gens qui connaissent son vieux. La mère d'Ace lui a fait du chantage émotif pour qu'il passe une chemise par dessus sont t-shirt de groupe de musique à l'effigie d'un carnage de clowns. Chemise noire cachée tant bien que mal sous son blouson de cuir, il trouve de quoi verser un verre de coca, sortant de sa poche une flasque pour teinter un peu la sobriété de la chose et chasser le goût acide du vin. Passant devant Laz, il salue les gens avec qui son cousin semble s'ennuyer à mourir, piquant la coupe qu'il avait entre les mains pour la remplacer par son propre verre, moitié coca, moitié whiskey. " t'inquiètes, on va célébrer pour vrai plus tard, fais juste survivre jusque là. " lui marmonne Ace à l'oreille, lançant un sourire charmeur à une amie de leurs mères, piquant la place de Laz dans ce cercle mortel, le laissant s'échapper pour souffler un peu. Ace se doute que toute cette attention n'est pas pour plaire à son cousin qui doit avoir envie de crever dans cette ambiance prétentieuse. La vraie célébration ne saurait tarder.

(. . .)

Ace tire Laz par la manche, ayant noyé son ennui dans le vin et son coca dans le whiskey, le poussant à l'extérieure de sa demeure, suivi de quelques crimson qui étaient à la soirée, de quelques membres de la famille dans la même tranche d'âge, ayant enfin réussi à se débarrasser des vieux qui sont sois déjà au lit, ou occupés à une partie interminable de poker entre caïds impassibles. " THE BIRTHDAY BOY " gueule cérémonieusement Ace à travers les rues désertes de Night Vale, tendant sa flaque déjà bien entamée à son cousin, offrant une petite révérence à la petite bande qui arrive enfin au fair verona, repère par excellence des crimson.

Le fils montaigu pousse son cousin à l'intérieur, évitant volontairement la jolie blonde derrière le bar, trouvant quelques connaissances déjà attablée autour de quelques tables poussées ensemble au fond du bar. " Mes chers damoiselle et damoiseaux, j'ai l'honneur de vous présenter, pour la première fois, Lazar " Laz " Gertrude Elisabeth Marie Montaigu, maintenant apte à boire légalement en notre sainte compagnie. Allez, qui lui paie un verre en premier ? " demande Ace, face à son publique, dépeignant agressivement son cousin, l'embrassant sur le front, avant de le pousser plus loin, pour saluer quelques potes.

PRÉCISIONS:

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17 février 2018
Le Birthday Boy qui fait son apparition, et Cass qui sourit doucement alors qu’Ace prend soin de l’éviter. Ca lui fait mal. Plus encore que ce qu’il s’est passé, mais elle encaisse. Elle a pas le choix. Elle lui en veut. Trop. C’est à se demander s’il s’inquiète de ce qu’il lui arrivé, ou s’il la considère vraiment comme ce jouet qu’il peut prêter au premier venu. Autorisation donnée de malmener Shelby. Elle l’a en travers de la gorge. Pas vraiment ce choix qu’il a fait. Le choix n’en était pas un. Pas celui là en tout cas. Par contre, celui de foncer tête baissée sans se soucier des conséquences, celui là, elle le retient. Le choix de pas être venu la voir. Et l’éviter consciemment. Mais Cass, elle ravale la boule qu’elle a au fond de la gorge, et elle prépare les pintes. Celles qui vont affluer parce que l’after party vient officiellement de commencer. C’est toujours la même chose. Une soirée officielle ennuyeuse à mourir, qui se finit ici, centre névralgique du sud, là où les vraies soirées se déroulent. Elle a pas pu y foutre les pieds à la soirée officielle. Le bar à gérer, et peu d’envie de déléguer. Elle a besoin de garder l’esprit occupé, de se noyer dans son boulot à défaut de se noyer dans les verres.

Ace fait son discours, alors que la barmaid sert une nouvelle bière, qu’elle pose à part de tout le tas, et un shot de whisky. Elle contourne le bar, attrape les deux, et se dirige vers Laz. Le petit verre rempli du liquide ambré tendu vers lui, elle sourit, autant qu’elle le peut en ce moment. « Le premier est pour moi. Et le second. » Elle glisse ses lèvres sur sa joue, y dépose un baiser. « Joyeux anniversaire chaton. » Sourire amusé sur le coin des lèvres face à ce surnom. Juste pour appuyer un peu plus le fait qu’il sera toujours un bébé à ses yeux. Surnom affectif, taquin, alors qu’elle refuse de le voir grandir. Elle lui glisse finalement la pinte dans les mains, sa réelle boisson, alors que la première était plus là en guise de célébration. « Profite. Et tu sais où me trouver. » Aucun doute là-dessus qu’il saura rapidement trouver le chemin du comptoir pour continuer à boire tout le reste de la soirée. Elle va en avoir du boulot.

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17 février 2018
soirée bien ennuyante. tu as essayé à plusieurs reprises de t'échapper de la soirée, mais tu as été constamment retenu par telle ou telle personne qui semble te connaître sans que ce soit réciproque. sourires de façade, un verre de champagne à la main. le seul moment ou tu as réussi à t'éclipser à été quand tu discutais avec une de tes sœurs. tu ne sais pas si ça a été une bonne idée. tu ne t'attendais clairement pas à voir le brun débarquer dans la maison familiale. mais sans doute que ... ça a eu du bon. tu as pourtant bien éloigné ses pensées quand ace t'a embarqué en tirant une de tes manches, une fois les parents complètements défaits et endormis. ace s'époumone dans la rue, tu ris trop fort, déjà entamé par le whisky-coca, mais tu arrives encore à marcher droit et as attraper la flaque que te tend ton cousin. l'alcool qui brûle ta gorge, c'est presque réconfortant. ça t'aides à encaisser un peu le coup. une année de plus vécue dans un mensonge parfait et absolu.

le chemin jusqu'au fair verona n'est pas bien long. tu trébuches contre la porte d'entrée quand ace te pousse à l'intérieur du bâtiment, te redressant rapidement et glissant tes doigts dans tes cheveux pour te donner un minimum de contenance. mes chers damoiselle et damoiseaux, j'ai l'honneur de vous présenter, pour la première fois, lazar " laz " gertrude elisabeth marie montaigu, maintenant apte à boire légalement en notre sainte compagnie. allez, qui lui paie un verre en premier ? tu viens donner un coup dans le torse de ton cousin. ta gueule, mason ! tu siffles en donnant un nouveau coup dans son épaule, plus pour le faire chier que pour réellement le blesser. tu tournes la tête quand cassandre s'approche de vous. tu récupères le shoot qu'elle te tend. le premier est pour moi. et le second. joyeux anniversaire chaton. tu lèves les yeux au ciel et tu viens à ton tour coller un baiser - déjà alcoolisé - sur sa joue. merci. tu souffles, vidant le shoot sans aucun soucis, arquant un sourcil quand tu te retrouves avec une simple bière entre les mains. elle ne changera jamais, cassandre. profite. et tu sais où me trouver. un rire glisse sur tes lèvres. c'est pas avec une bière que je vais profiter de quoi que ce soit. tu glisses, un sourire sur les lèvres. elle le sait bien, cassandre, que tu bois plus, que tu bois plus de bière quasiment, que tu attaques de suite à l'alcool fort. il te faut plus qu'un shoot et un pauvre whisky-coca remontant déjà à quelques heures pour être par terre. de toute manière, tu ne comptes pas terminer complètement défait. t'as pas envie de savoir ce que tes cousins et tes frangines vont bien pouvoir te faire, si ça arrive.

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17 février 2018
Laz t’avait invité à sa fête, et tu étais venue. Au moins pour le soutenir, tu avais de nouveau enfilé une robe qui te correspondait pas, et tu t’étais à nouveau entourée de personnes que tu connaissais à peine. Au bout d’un moment, Laz t’avait dit que tu pouvais partir, que vous vous retrouveriez à l’after party, et tu l’avais remercié pour ça. Tu avais pu gagner le bar plus tôt, et tu avais installée quelques ballons. parce que ce n’était pas un jour comme les autres, ton meilleur ami fêtait ses vingt-et-un ans et tu étais bien prête à les fêter comme il se devait.

Assise au fond du bar, tu attendais patiemment l’arrivée de ton meilleur ami. Ace avait organisé une soirée pour son anniversaire, et il avait invité tous les Crimson à y participer. Faisant tourner ton verre de tequila entre tes doigts, ton regard se posait sur Cassandre, la maîtresse de la maison, qui s’affairait à servir les clients, encore nombreux. Soudain, la porte s’ouvrait sur les deux cousins Montaigu, et tu levais les yeux au ciel face à Ace qui en faisait des tonnes. Laz le poussait gentiment, et Cassandre finissait par s’approcher pour souhaiter un joyeux anniversaire au jeune homme. Tu finissais par te lever, slalomant entre les tables jusqu’à hauteur des deux Montaigu, prenant soin d’ignorer le premier pour mieux te concentrer sur le deuxième. Tu embrassais le crâne de Laz doucement en lui offrant un nouveau verre de tequila. « Que cette soirée soit mémorable. Joyeux anniversaire bébé. » Tu lui souriais en buvant ton shot d’un trait et tu reposais le verre sur le comptoir. Tu posais alors tes yeux sur Ace et lui offrait ton plus beau sourire, peut-être pas le plus sincère certes, mais le plus beau. Ton regard tournait ensuite sur Cassandre la jolie blonde et tu te penchais sur le comptoir. « T’as pas quelque chose de plus fort ? » Le regard pétillant, tu es prête à tout pour t’amuser ce soir. Et prête à tout pour que tout le monde s’amuse.

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17 février 2018
Harvey n'a jamais été du genre à trop se mélanger avec les autres. C'est un out-sider, un de ces mecs qui reste dans l'ombre et fait ses magouilles sans trop attirer l'attention. Mais il n'est pas totalement ermite pour autant. Comme tout le monde Harvey a besoin d'un minimum d'intéraction sociale, même si en tant qu'introverti ce besoin est nettement moins important. Cependant aujourd'hui il avait décidé de sortir. Il ne savait pas si Dan, Noa ou Ebe seraient là, elles ou d'autres de ses connaissances. Il espérait ne pas se retrouver seul. Quoiqu'il en soit Harvey décida d'aller boire un verre dans un bar du southside. Il n'habitait plus dans le coin alors ça lui faisait du bien de revenir. Le sud lui manquait, alors il était d'autant plus heureux d'y revenir. Une fois entré il commanda une bière avant de se mettre dans un coin. Assis à une table il regardait distraitement les gens entrer et sortir. C'est alors qu'une troupe entra. Harvey les connaissais, certains de vue seulement. Des Montaigus qui venaient fêter l'anniversaire d'un des leurs. Harvey les regarda entrer et s'approprier le bar. Il sourit en les regardant faire, se disant qu'il y aurait enfin un peu d'action. Même s'il risquait de ne pas en être l'initiateur. Harvey restait là, à sa table, sa deuxième ou peut-être troisième bière devant lui, il attendait que quelqu'un le rejoigne, n'importe qui.

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17 février 2018
Comme je ne suis pas encore majeur (ça se joue à une petite année), je traîne rarement dans les bars. J’y passe parfois quand même quand je suis avec des amies, mais je vais rarement boire seule. Ce soir ne fait visiblement pas exception à la règle, car même si j’ai commandé un verre, j’attends quelqu’un. On doit me fournir au moins deux flingues pour le girl gang, mais la personne ne vient pas et je commence à perdre patience. J’ai déjà pris un risque en venant ici pour ça, j’espère ne pas être tombé dans un piège. Je regarde mon portable. Aller, encore une demi-heure et si je ne vois toujours personne arriver et s’assoir à ma table, je quitte discrètement les lieux...

Mais c’est sans compter sur l’arrivée de Lazar Montaigu et de son cousin. Oh, bordel de merde de non. J’essaie de me faire le plus discrète possible, ne voulant surtout pas que Laz ne m’aperçoive et me fasse une de ses insupportables réflexions, ce que attirait l’attention sur moi et pourrait faire fuir le négociant. Qu’est ce que je peux bien faire ? Partir et manquer de faire affaire ou rester et tout faire foirer? Je décide de faire comme si je n’avait pas entendu leur vacarme et me concentre sur mon verre presque vide.

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fair verona

17 février 2018 Toi, tu dis jamais non à une soirée, peu importe la raison. Alors quand on te propose d'aller fêter l'anniversaire de @Laz Montaigu au fair verona, t'es direct emballé ! Surtout au fair verona, ça te permet de surveiller ta proie préférée. Alors, comme les autres, tu t'y rends euphorique à l'idée de te mettre une race un soir de plus. Un soir de plus pour oublier que t'es désormais le seul castillo de la bande. Un soir de plus à tenter de démêler le vrai du faux, l'implication ou non des crimson pistols dans la mort de ton frère. Tu pénètres dans ce lieu familier, remarques immédiatement ceux qui partagent ta vie, ici à night vale, dans le fond du bar. Tu croises aussi le regard de @Jezabel Blackthorn, t'étais certain de la croiser en venant ici et t'es presque soulagé de voir qu'elle est fidèle à son poste et pas en vadrouille ici et là, dans la ville. T'es pas certain qu'elle partage le même sentiment. Mais là n'est pas l'importance de la soirée, t'arrives pile au bon moment, celui où @Ace Montaigu prononce ces quelques mots : « Mes chers damoiselle et damoiseaux, j'ai l'honneur de vous présenter, pour la première fois, Lazar "Laz" Gertrude Elisabeth Marie Montaigu, maintenant apte à boire légalement en notre sainte compagnie. », et tu ne peux t'empêcher de rire avant d'enfiler un shot comme les autres. « À ta santé, Laz. Et joyeux anniversaire. », parviens-tu à lui transmettre avant que chacun ne lui saute dessus à tour de rôle pour l'embrasser. Tu t'éloignes un peu, rejoignant @Ecco Swanson au comptoir. « Qu'est-ce que tu veux, Ecco ? C'est moi qui te l'offre. En espérant que tu prennes bien soin de ma bécane dans ton garage. », dis-tu à celle qui a partagé ton enfance et une partie de ton adolescence et avec qui les rapports ont toujours été compliqués. T'as espoir de trouver un terrain d'entente un jour avec elle.

Spoiler:

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fair verona

17 février 2018 célébration d'un garçon qui devient adulte. majeur, responsable devant la loi. autorisé à boire. tu connais pas le fils montaigu si bien que ça. quelques mois plus tôt, tu n'étais encore que la fille du shérif. tu frayais pas avec ces gens-là. ça te rappelle à quel point ta vie a changé, si rapidement. t'avais même pas célébré ton dix-neuvième anniversaire, toi. à la place, t'as envoyé une lettre à l'université d'emerson, à boston, pour retarder ton admission d'un an. tu te sens pas vraiment à ta place, dans cette fête de crimson. malgré tous tes efforts, tu ne fais pas vraiment partie du groupe, et tu doutes d'en faire un jour partie. pour eux, tu seras toujours la gamine du shérif. peu importe que tu aies relégué au placard tes t-shirts batman pour une chemise en jean nouée sur ton ventre et une jupe crayon un peu trop ajustée, peu importe que tu aies un flingue caché sous le bar où tu es appuyée, juste au cas où. tu seras toujours la gamine du shérif.
ils débarquent en braillant dans le fair verona, juste le soir où tu travailles un peu plus tard que d'habitude. déjà bien enivrée, la jeunesse royale de night vale. tu froncerais bien un nez dégoûté, si t'avais pas si peur qu'on t'assassine là, tout de suite, avant même que tu n'aies pu venger liam. mais tu les vois en faire des tonnes, tous les deux, et tu trouverais ça presque attendrissant.
tu essuies un verre et le remplis de bourbon. tu sais que @cassandre shelby ne t'en voudra pas. elle est la seule à t'autoriser à consommer sans que tu n'aies l'âge légal. quoiqu'il advienne, ce sera ton seul verre de la soirée, et tu n'a pas l'intention de le boir d'un coup. tes yeux glissent sur @harvey morgan, que tu salues d'un geste de la main et d'un sourire. t'es contente qu'il soit là. un visage amical parmi tous ces loups qui menacent de dévorer l'agneau que tu es. puis tu croises le regard de @tomas castillo, qui vient d'entrer, et ton sourire vacille légèrement. un loup blanc qui veille sur toi, plus ou moins. qui te suit partout. un instant, tu te dis que tu aurais bien aimé qu'il te fiche la paix, et tu te souvient qu'à l'origine, c'était son gang. et enfin, tu remarques @blanche bonenfant, et tu esquisses un maigre sourire. une amie. le girl gang. tu attrapes ton verre et tu quittes un bref instant le comptoir pour la rejoindre. le verre devant la petite blonde est vide, et tu le désignes d'un geste. 'aloha, blanche. tu veux un second tour?'

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17 février 2018
la soirée devient de plus en plus intéressante. boire. enfin. pourquoi être un jeune de vingt-et-un comme un autre, pouvoir te bourrer la gueule et terminer totalement minable. la soirée commence enfin, en réalité. parce que tu t'es sentit bloqué durant toute une partie de la soirée, à cause de ton père. tu te mords l'intérieur de la joue, tu éloignes cette rencontre avec vio, tu essayes de ne pas y penser. ce n'est clairement pas le moment, en réalité. tu arrives bien rapidement au fair verona, en compagnie de ton cousin, @ace montaigu et tu y retrouves @cassandre shelby, @ecco swanson, @tomas castillo, ainsi que plein d'autres crimson. un large sourire peint sur tes lèvres, tu remercies toutes les personnes qui te souhaitent ton anniversaire. tu termines rapidement la bière offerte par cassandre. l'ambiance bat son plein. ton regard se pose sur quelques personnes qui était déjà présentes, dont @harvey morgan et @blanche bonenfant. tu fronces un peu les sourcils en voyant la jeune femme, tu as envie d'aller la taquiner parce qu'elle n'a pas encore l'âge légal de boire, mais tu le faisais aussi, alors ... tu retiens un soupir. tu préfères te diriger vers le bar de cassandre, te glissant derrière le comptoir et venant la prendre dans tes bras. tu m'en veux pas hein, c'est pas tous les jours que je fête mes vingt-et-un an. tu pouffes doucement. je te la paierais tu ajoutes en subtilisant une bouteille de whisky dans le bar, essayant de t'éclipser bien rapidement, avant que la blonde n'essaye de t'agresser ou de te pointer un flingue dessus. tu la connais, cassandre.

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17 février 2018
Sourires de convenance et attitude qui réfrène le désinvolte, Esmée avait fait tinter son verre en cristal contre celui de ses convives. Une réception en grande pompe pour les vingt et un ans de son cher petit frère. Elle lui avait mimé une pendaison, langue pendante tandis que ça riait fort dans la grande maison des Montaigu. Elle n’avait attendu la fin qu’avec impatience, ayant lorgné toute la soirée sur la bouteille de rhum dans le mini-bar. « Oui, la voyance est un domaine qui rapporte gros. », « Papa, je ne suis pas certaine que les vestes colorées de Laz soient un problème. »,« Oh, quelle jolie robe ma chère tante ! » Tant de phrases futiles et de convenances mielleuses. Heureusement pour elle, la soirée est terminée à présent et elle suit le mouvement quand on lui dit que la suite se passe au Fair Verona. Elle arrive un peu en retard mais assez tôt pour entendre son cousin hurler au milieu du bar. …Lazar " Laz " Gertrude Elisabeth Marie Montaigu, maintenant apte à boire légalement en notre sainte compagnie. « T’as oublié Germaine ! », hurle-t-elle en éclatant de rire. Elle applaudit et pose un regard un peu ému sur son frère. Son petit frère plus vraiment petit. « Joyeux anniversaire mon Laz. », murmure-t-elle. Elle sait plus vraiment combien de fois elle lui a souhaité, mais elle ne le compte plus. Esmée contemple la folie du bar, salue @Cassandre Shelby et @Jezabel Blackthorn d’un signe de main. « ACE ! », crie-t-elle en ayant enfin son cousin (@Ace Montaigu) en ligne de mire. C’est qu’elle ne le voit pas souvent… mais aussi qu’elle a abusé du champagne. Elle s’élance et lui saute sur le dos. « Dis-moi, où t’étais passé depuis tout ce temps ? », lui demande-t-elle, agrippée comme un chimpanzé.

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17 février 2018
Ace se laisse happer par les visages familiers, ceux qu'il connaît de passage, ceux qui seront oubliés une fois le matin déposé sur leurs gueules ravagées. Il sens un regard lui brûler le dos, mais ne se retourne pas. Cass a certainement eu vent de ce qu'il a fait à son précieux capulet, et elle doit pas être d'humeur charmante. Après son altercation avec Silas, le montaigu a cherché Cass partout, pour finalement trouver sa bagnole devant la maison du vieux shelby, ayant arpenté le fair verona, son appartement, les endroits où elle traîne habituellement. Quand il a réalisé qu'elle étant en sûreté, il a commencé à sentir ses entrailles se liquéfier. Il reporte l'engueulade qu'elle lui doit depuis quelques jours déjà, et il a pas envie que ça ombre la fête significative de son cousin adoré. Parce que Ace, il blague comme un con, avec les noms drôles et la théâtralité exagérée, mais ça lui tient à coeur que Laz ait une soirée tellement mémorable que la gueule de bois du lendemain ne terniras en aucun cas les souvenirs intemporels de son entrée dans l'âge adulte.

" ta gueule, mason ! " finit par gueuler Laz, sous l'hilarité d'Ace, amusé par l'usage de son prénom complet, croyant entendre sa mère. " qu'est-ce qu'elle a ma gueule. ? " demande le brun, papillonnant des yeux, un sourire d'ange sur sa jolie gueule jamais vraiment guérie entre les petites guerres de poings. Cass vient offrir à boire à Laz et Ace s'éclipse quelques pas plus loin, évitant de justesse Ecco qui vient se coller à son cousin. Les femmes vont le mener à sa mort. Si Cass est son ange, Ecco la personnification de satan, et n'importe quelle conversation avec elle risque de mal se terminer, alors il remets à plus tard accumulant les complications au profit de l'alcool. Ace fait quelques enjambées vers le bar, s'adressant à la deuxième plus jolie blonde de la soirée. @Jezabel Blackthorn " une tournée de shooters, quatre, six, dix, non, attends, donne m'en s'en vingt, il en faut pour tout le monde. ! " déclare Ace avec une gueule qui dit qu'elle peut bien mettre ce qu'elle veut dans les verres, tant qu'il y a un haut taux d'alcool. Il lui file plusieurs billets, incluant un généreux pourboire. La blonde doit s'en douter, c'est elle qui lui serre à boire les rares soirs où Cass n'est pas de service. Se retournant à peine, il tombe nez à nez avec @Blanche Bonenfant, haussant un sourcil face à sa présence dans un endroit pareil, à une telle heure. " tiens, je sais pas ce que tu fous ici, mais on fête mon cousin, tu bois avec nous. " déclare Ace, lui poussant un des shooters, se déplaçant avec son petit cabaret pour en poser un devant chaque personne qui lui semble bien, saluant @Harvey Morgan au passage, lui filant un verre. Ace tombe nez à nez avec @Tomas Castillo, le serrant dans ses bras, bousculant @Ecco Swanson au passage, les abandonnant tous les deux avec un verre a la main.

Ace manque de tomber face première sur le plancher collant du bar, quand une bête lui saute dans le dos, manquant de lui faire échapper les derniers shooters de sa collection. « Dis-moi, où t’étais passé depuis tout ce temps ? » s'exclame @Esmée Montaigu sous les bruits de la foule. Ace rigole, la tenant un peu pour pas qu'elle tombe. " je suis toujours ici et là, tu sais bien. Allez, prends un verre, j'allais faire un toast à l'honneur de ton frangin. " déclare Ace, plongeant un verre entre les doigts de Cassandre, un autre dans la main libre de Laz qui a déjà subtilisé toute une bouteille. Ace ne prends pas le temps de reposer sa cousine, étant son destrier attitré pour la soirée, prêt à la porter où elle veut, princesse montaigu, elle a les avantages qui viennent avec le nom. Ace récupère le dernier Shooter, avant de monter sur une chaise, Esmée toujours perchée sur son dos, et de demander l'attention. " levez tous votre verre à Laz, mon cousin, mon frère, le meilleur gars qu'un mec peut avoir le privilège d'appeler son ami. À la tienne, mon vieux. ! " déclare Ace, partageant un regard avec son cousin, voulant lui dire qu'il le pense, vraiment, et qu'il y a pas meilleur que lui, et qu'il en a rien à faire que tout l'univers soit au courant. Ace redescends de son perchoir, avant de se faire jeter en bas par @Cassandre Shelby, profitant de la présence de tout le monde pour repousser une conversation avec la blonde, avalant son verre d'une traite pour le claquer sur le comptoir à l'envers, prêt à une autre ronde,

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17 février 2018
Cassandre n’avait pas le temps de te servir que Tomas s’installait à côté de toi. Tu montais sur un tabouret et tu tournais le visage vers lui lorsqu’il te demandait ce que tu voulais boire, et que c’est lui qui te l’offrais. Tu haussais un sourcil avec un petit sourire, et tu faisait genre d’avoir une mauvaise nouvelle à lui annoncer lorsqu’il évoquait sa moto qui était toujours dans ton garage. « A propos de ça… Je pense que tu vas devoir lui faire tes adieux. » Son visage se décomposait et tu pouffais de rire, sa moto allait très bien, tu avais d’ailleurs fini de la réparer juste avant de venir ici. Mais plusieurs urgences étaient venues se greffer autour et tu avais perdu du temps. « J’déconne. Elle est prête. Tu peux venir la chercher. Ce soir, demain, quand tu veux. » Tu le bousculais doucement avec ton épaule et tu désignais le gin derrière Cassandre, lui demandant de t’en servir. Elle servait deux verres avec la bouteille entamée, bien chargés et tu le buvais cul sec, ce soir tu avais envie de t’amuser, car ça ne t’était pas arrivé depuis longtemps. Et c’était l’anniversaire de ton meilleur ami, soit la meilleure des excuses pour faire la fête. Tu regardais la blonde et tu souriais. « En fait je crois que tu peux nous laisser la bouteille. » Tu riais, un peu trop fort et tu te servais un nouveau verre, resservant le jeune homme au passage. « Tu payes toujours ? » Tu plongeais ton regard dans le sien, l’oeil pétillant, en faisant tinter ton verre avec le sien et tu souriais. Tu avais déjà bu à la petite fête avant, du champagne, et tu avais une forte tendance à très peu tenir l’alcool. Tu buvais une nouvelle fois ton verre rapidement, le vidant d’une traite, et tu grimaçais. L’alcool te brûlait la gorge et réchauffait ton estomac. Tu toussais légèrement et tu regardais la bouteille, bientôt vide. Une petite moue triste apparaissait sur ton visage et tu faisais le signe “deux” avec tes doigts, demandant silencieusement à la jeune femme d’en rapporter une deuxième bouteille, pleine celle-ci. « Celle-là est pour moi. » Ton regard vert retrouvais les yeux bleus de Tomas et tu te pinçais les lèvres, avant de détourner le regard pour croiser celui de Laz, qui te souriais et à qui tu souriais en retour. « Alors Tomas.. comment va ta mère ? » demandais-tu soudainement avant d’éclater de rire, face à son regard surpris.

@Tomas Castillo voui

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17 février 2018 T'as pas le temps de t'installer à côté d'@Ecco Swanson que la tornade @Ace Montaigu bouscule la demoiselle pour te serrer dans ses bras, sincèrement heureux de te voir là, et sans doute déjà un peu éméché. Tu ne peux t'empêcher de rire avant de t'asseoir à côté de ta jolie mécanicienne qui te renvoie un sourire attristé. Tu fronces immédiatement les sourcils, te demandant ce qu'il se passe. « À propos de ça... Je pense que tu vas devoir lui faire tes adieux. ». QUOI ? Tu ne comprends pas, elle allait très bien quand tu l'avais emmené, il lui manquait seulement une pièce à Ecco, avant de pouvoir te la rendre... Qu'est-ce qu'il s'est passé entre temps ? T'as les yeux ahuris, le regard triste, ton visage se décompose alors que t'assimiles l'information. Et Ecco qui explore de rire en voyant ta tête. La pétasse. Tu ne peux pas t'empêcher d'être soulagé, partageant son rire alors qu'elle te pousse doucement à l'épaule en se moquant gentiment de toi. Dans d'autres circonstances, elle aurait mérité une bonne leçon, mais t'es de bonne humeur, et prêt à faire la fête. Encore plus maintenant que tu sais que tu vas bientôt récupérer ton précieux bijou. @Cassandre Shelby vous sert deux verres de gin, à la demande d'Ecco avant que cette dernière ne décide de garder la bouteille. Tu fais tinter ton verre dans le sien, avant de le boire cul sec et qu'elle ne te serve à nouveau. « Je t'ai dis que c'était ma tournée. », réponds-tu en lui souriant avant d'avaler d'une traite ton nouveau verre. Les verres s'enchaînent un peu trop rapidement, tu suis Ecco dans sa folie d'ivresse, buvant verre de gin après verre de gin, la bouteille se vidant vivement à vue d’œil et la deuxième pleine qu'elle commande aussitôt. Tu sais que tu devrais pas la laisser boire autant, mais t'es pas son frère, pas réellement, puis elle a le droit de s'amuser si elle en a envie. C'est sans doute la première fois que vous restez autant ensemble lors d'une soirée. T'as l'impression que la panne de ta moto vous a rapproché, même si tu t'en rends pas forcément compte sous le coup de l'alcool. « À toi alors ! », trinques-tu, souriant largement, en vous servant deux verres de cette bouteille de gin tandis qu'elle t'adresse un regard curieux. Et une question qui te désarçonne complètement. Elle éclate de rire et ça te resserre encore plus le cœur dans un étau. Comment peut-elle rire ? Elle le sait pourtant. Elle était là à l'enterrement. « Elle est morte il y a six ans. » Ta réponse est celle d'un automate alors que tes yeux se font froid et que ton âme s'assombrisse. T'as pas l'alcool triste, pourtant. Mais là, c'en est trop. Tu t'éclipses, attrapant la bouteille au passage, fuyant le bar qui t'apparaît comme un espace restreint, qui t’étouffe, passant la porte sans adresser le moindre regard à quiconque. Tu respires à nouveau l'air frais de la nuit, t'adossant contre le mur du fair verona, la bouteille à la main. Tu la vides d'une traite avant de la jeter violemment sur le sol, bouteille qui s'écrase en de milliers de morceaux de verres, autant qu'en comporte ton cœur désormais. C'est la première fois que t'as l'impression de perdre pied, Tomas, sans doute parce que la question t'a pris de court sans que tu ne t'y attende. Tu te laisses alors tomber sur le sol, le dos contre le mur, allumant une cigarette que tu coinces entre tes lèvres, les yeux perdus dans les débris d'une bouteille qui annonçait pourtant une agréable soirée.

drink the night away

maybe i'll get drunk again

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fair verona

17 février 2018
« Elle est morte il y a six ans. » Ton sourire disparaissait aussitôt et tu laissais retomber ton verre maladroitement sur le comptoir du bar. Le visage de Tomas se décomposait et tu marmonnais quelques mots, incompréhensibles. Il se levait rapidement, emportant la bouteille avec lui et tu le regardais s’en aller. Tu blemissais, et tu te levais péniblement. Tu avais beaucoup trop bu. Et tu étais une réelle idiote lorsque tu étais dans cet état là. Laz te jetait un coup d’oeil inquiet et tu ne lui répondais même pas, sortant du bar, regardant tout autour de toi à la recherche du jeune homme. Tu gâchais toujours tout. Tu le savais, pour sa mère. Tu t’en rappelais parfaitement. Tes yeux tombaient sur le jeune homme, assis un peu plus loin, la bouteille brisé non loin de lui. Tu t’approchais et tu finissais par t’agenouiller face à lui, pas certaine qu’il veuille encore te voir. « Je suis désolée Tomas. » Tu posais une main sur un de ses genoux et tu le forçais à te regarder. Ses yeux étaient remplis de tristesse et tu te sentais coupable. D’avoir été aussi stupide, aussi nulle, alors que la soirée s’annonçait parfaite. « Elle veille sur toi. Avec papa. » Papa. Ton papa. Parti quelques mois plus tôt. Vous étiez dans la même situation, finalement. Peut-être qu’ils s’étaient retrouvés, là-haut. Qui sait ? « Je suis vraiment désolée. Je devrais pas boire autant. Je ne voulais pas te blesser. » Et tu l’avais fait, d’une façon magistrale. Tu fouillais dans ton sac à main pour en sortir les clés de ton garage. Ta présence était de trop. Tu avais tout gâché. Tu glissais les clés du garage dans sa main. « Tu peux aller la récupérer. Elle t’attend. » Tu reniflais alors qu’une larme roulait sur ta joue et tu te relevais, pour te mettre en marche. En direction de nul part. Juste un endroit où tu ne ferais de mal à personne, car c’était un peu ta spécialité, ça. Chancelante, tu avançais dans le noir alors que les larmes roulaient sur tes joues. Tomas, il te plaisait. Tomas, dans le fond, tu espérais quelque chose de lui. Et tu avais tout gâché, en une seconde. Tu te sentais terriblement mal. Tu ralentissais et tu t’approchais du mur pour t’y appuyer, essayant de reprendre tes esprits. Tomas était toujours assis, plus loin dans la ruelle. Tu sanglotais et tu décidais de revenir vers lui, parce que tu ne pouvais pas renoncer. Tu décidais de quitter tes talons hauts pour pouvoir marcher de façon plus sécurisée et tu revenais presque en courant. Et là, tu lui tendais la main. « Viens avec moi. » Tu ne savais pas ce que tu faisais. Tu savais simplement que ça ne pouvait pas se terminer comme ça, pas après ces derniers jours.

@Tomas Castillo pleasebabe

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17 février 2018 Envahi par la nuit, les démons de l'obscurité s'emparent de ton âme détruite, morcelée. Autant de morceaux qu'en compte la bouteille d'alcool qui gît devant tes yeux perlés d'eau. Rest in peace. Tu te refuses à pleurer, t'en es incapable. Pourtant, ce serait tellement facile, te laisser aller face à cette douleur, baisser les bras, la laisser s'emparer de toi. T'es à la limite du gouffre, Tomas. T'as plus qu'à sauter. C'est dingue de constater combien cette souffrance pouvait ressortir comme au premier jour. L'instant d'avant, tu souriais, tu riais, t'étais presque heureux. Et là, t'es perdu face aux deuils de ta vie. Tu sais que tu t'en remettras jamais, t'es obligé de vivre avec, et ce soir, trois mots ont suffi à faire voler en éclat tous tes mensonges. Tu ressens à peine la présence d'@Ecco Swanson qui s'agenouille devant toi, t'entends à peine les excuses qu'elle prononce timidement. T'as pas envie de l'écouter. T'as pas envie d'entendre ses excuses. T'as pas envie qu'elle soit là. T'as pas envie qu'elle te touche. T'as juste envie d'être seul. Barre-toi, Ecco. Casse-toi. Ces mots-là, tu les tais. Rien ne sort de ta bouche à part le silence. Tu l'ignores. T'ignores cette main réconfortante qui se pose sur l'un de tes genoux. T'ignores son regard suppliant. Tu vois bien qu'elle est mal, qu'elle regrette. C'est trop tard. Tu restes immobile, tu ne la regardes même pas. Tu te forces à serrer les dents pour ne pas prononcer des mots que tu pourrais regretter, alors qu'elle glisse au creux de ta main des clefs qui te sont chers. Cela ne te touche même pas. Tu t'enfonces dans la noirceur sans te soucier du monde qui t'entoure. Il n'y a plus rien pour te sauver. L'alcool te fait tourner la tête, tu fermes les yeux, la tête contre le béton. Comment en es-tu arrivé là, Tomas ? Regarde-toi. Tu fais pitié. Un éclair de lucidité, tu soupires, ouvrant les yeux pour constater qu'elle n'est plus là. Ecco est partie. Elle aussi. Au fond, tu sais qu'elle ne l'a pas fait exprès. Elle ne mérite pas ton mépris, tu t'en veux d'avoir réagi ainsi. Et elle réapparaît, devant tes yeux, courant vers toi, les yeux en larmes. Tu regrettes d'en être la cause, elle ne mérite pas de pleurer pour toi. Personne ne mérite ça. Alors lorsqu'elle te tend sa main, tu la prends sans réfléchir. Pour la réconforter. Parce que tu ne veux pas la voir pleurer. Et dans la nuit qui vous enveloppe, tu la suis dans les ruelles de la ville vers n'importe quelle destination. Tant qu'elle te fait oublier cette tristesse au creux de ton cœur. N'importe où, loin de tout.

Spoiler:

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» one drink or more; cassandre.
» Callum ♣ Bleeding in a sink, poisoning a drink Burning up, my sweet Clementine
» night will be our; ace.
» late night (laz)
» we own the night. (scar)